Festival ‘les Murs ne servent à rien’ 2024

L’édition des « Murs ne servent à rien » 2024 a été enthousiasmante à tous égards.

La fréquentation des 3 expositions a été excellente : les photographies de « Faire un pas de côté », à l’Usine, qui ont été accrochées pendant 2 semaines, ont été vues par 545 personnes ; les 2 autres expositions, qui n’ont été accrochées que durant la durée du Festival, ont été vues respectivement par 260 personnes pour « Mondes migrants » (la cartographie, au Lavoir) et par 277 personnes pour « Sur la route de l’exil », à l’Eglise Saint-Pierre

800 festivaliers ont fréquenté La Halle, lieu central du Festival. La journée de recherche-action organisée par l’association Mimesis en amont de la manifestation, le jeudi 19, et intitulée « L’accueil en communs », a rassemblé 80 acteurs de l’accueil et chercheurs.

400 enfants et adolescents, accompagnés par leurs parents, leur professeur ou leur instituteur, ont pu bénéficier de la programmation autour des migrations, de l’exil et de l’hospitalité – une innovation cette année – construite en collaboration avec l’équipe de Micro-Folie. Les accompagnateurs se sont emparés de l’outil avec un tel enthousiasme que nous avons dû ajouter le jeudi au vendredi initialement prévu.

L’immense table de livres, l’atelier de confection de Papiers Officiellement Faux, le Cabinet de poésie, les glaneuses de paroles, qui contribuèrent à animer le Festival, lui apportant même rires et introspection, ont été abondamment sollicités par le public.

D’année en année, les conférences juridiques de Julia Briland sont de plus en plus attendues.

Durant les films (6 en tout), les lectures, les entretiens avec nos invités, la salle a toujours été comble, et parfois même le balcon. Ce fut notamment le cas le samedi soir pour l’innovante, inédite et risquée performance cartographiée.

Téléchargez le bilan du festival (PDF)

 

Les films projetés :

Documentaires :
  • L’Audition de Lisa Gerig, Suisse, 2023
  • Bye Bye Tibériade de Lina Soualem, France, Belgique, Palestine, 2023
  • Name Me Lawand d’Edward Lovelace, Royaume-Uni, 2022
  • Le Grand Remplacement : histoire d’une idée mortifère de Thomas Zribi, Nicolas Lebourg, Joseph Haley, Caroline du Saint, France, 2022
  • Premier de corvée de Julia Pascual, Émile Costard, Camille Millerand, France, 2023
  • The Roller, The Life, The Fight de Elettra Bisogno et Hazem Alqaddi, Belgique, 2024
Films d’animation : 
 
  • Va-t’en Alfred de Célia Tisserant et Arnaud Demuynck, 2023
  • Interdit aux chiens et aux Italiens de Alain Ughetto, 2022

Les 7 éditions précédentes :

2023
2022
2021
2020
2019
2018
2017

La génèse du festival :

L’édition 0 des Murs ne servent à rien était une exposition, qui a eu lieu à Genève, en 2016. Nous avons construit cette grande exposition d’art contemporain, dans un lieu d’art alternatif, sur les questions de migration, avec des travaux d’artistes eux-mêmes exilés, ou qui portaient un regard sur les migrations. Nous avions attaché à cette exposition une nuit de films documentaires sur ces questions, une soirée de lectures ainsi qu’une table ronde.
L’année d’après, Chloé Peytermann poursuivait ce projet à Dieulefit, avec une soirée de films et de lectures. Depuis, le festival a lieu chaque année, il est porté par l’association Passerelles, et il grandit de plus en plus, tant par la fréquentation que par la diversité des contenus proposés. En effet le croisement des mediums en est l’identité particulière : films, lectures de textes, écoute radio, expositions de photographie, cartographie, historique, discussions avec des chercheurs, des journalistes, des auteurs, conférences juridiques…. 
Nous croisons les narrations, les points de vue et les échelles, pour appréhender les questions migratoires avec exigence et finesse.

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